Dérives sectaires : le temps de l’action

4 020 : c’est le nombre record de signalements de dérives sectaires recensés en 2021 par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). Un constat alarmant, selon Sonia Backès, secrétaire d’État chargée de la citoyenneté, qui présidait en mars dernier les premières assises nationales de la lutte contre les dérives sectaires au ministère de l’Intérieur. Le Conseil national, engagé de longue date aux côtés de la Miviludes sur ce sujet, y était représenté par Geneviève Wagner. Parmi les points abordés lors des échanges entre acteurs publics, associations, experts, magistrats et scientifiques : la lutte contre les violences que font subir à leurs patients certains professionnels de santé, du fait des dérives sectaires. Associé à la table ronde « Droit et santé », le Conseil national a participé à l’établissement d’une feuille de route claire pour combattre les dérives sectaires durant les dix prochaines années. L’efficience de ce travail va reposer sur la mobilisation et la coordination des différents acteurs, au nombre desquels le Conseil national.